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lundi 30 mars 2020

Maroc 2020 : Petit poisson deviendra GRAND...

Merci et BRAVO my Sébastien. Tu m'épates. 
Et me voilà chez toi en bonne place à côté d'une jolie sirène...







Petit poisson deviendra GRAND... J'ai acheté une canne à pêche voilà une dizaine de jours pour occuper mon confinement entre le désert et l'océan. J'ai pêché 6 fois et j'ai pris 16 poissons. J'ai décroché une corbine de 3kg (environ) à la sortie de l'eau et j'ai été cassé 3 fois par des "bestioles". J'ai monté sur ma canne des petits hameçons avec du fil fin. Je n'ai pas eu le temps de "monter plus gros". Le Maroc a pris des mesures très strictes face à la pandémie et il est beaucoup plus difficile de lancer sa ligne aujourd'hui, même dans le grand Sud. Ce sont de bonnes mesures. La Planète toute entière doit s'y conformer. C'est à ce prix-la, grâce à notre patience et notre discipline, que nous l'aiderons à gagner plus rapidement la bataille. Veillez bien sur vous mes très chers, soyez patients et confiants. Sachez que je ne vous oublie jamais. Amitiés, bises et belle semaine à vous tous. Ne ratez sous aucun prétexte cette nouvelle vidéo, elle dure moins de 3 mn : petite vidéo, grande évasion...

7 commentaires:

Joëlle a dit…

Au moins tu as de quoi te nourrir !!! (rires) J'espère aussi que tu as de quoi tenir un Journal, faute de lecture! Pour l'instant, pas d'inspiration pour l'écriture, mais ça viendra! J'ai eu tes deux enfants par texto ce jour, ils allaient bien! Confinés, mais occupés, A. Laure par le télé-travail, Seb à bricoler chez lui. Les miens vont tous bien aussi, Dieu merci! Les grands petits-enfants téléphonent et les plus petits attendent mes cartes postales qui arriveront on ne sait pas quand, car les levées postales ont lieu 2 fois par semaine au mieux. Chacun reste raisonnable là où il se trouve... J'espère que tu peux agrémenter ton poisson avec quelques petits légumes ! Bises en cette fin de journée au ciel pâle mais encore lumineux...

Alain a dit…

Souné aurait dit :c'est un mastar , beau poisson ce sar me rappelle le Nador ou sidi Jmill t'embrasse l'ami

Véronique a dit…

Bonne peche, bon appetit, on pense a toi

Jeannot a dit…

Quel pécheur!un vrai "Raïs", quel luxe de pouvoir choisir la taille du poisson qui servira de repas.J'ai bien aimé l’histoire de ce pauvre bateau, il est encore solide pour avoir cette allure situé à cette endroit battu par les vagues.Trouves tu des légumes pour équilibrer ton repas?Pour mieux te suivre, ou es tu par rapport à Tarfaya?
Un grand merci pour ces belles photos et vidéos que tu partages avec nous. Jeannot.

thierry.tiof a dit…

Merci ma chère et fidèle Jo, merci cher Alain, j'ai souri avec émotion en lisant ton commentaire. Oui "MASTAR" est un mot qui caractérise bien mon oncle Sounet, le ROI de la CORBINE et des SARS-MASTARS de Moulay-Bousselham, je t'embrasse aussi l'ami. Merci Véronique. Merci cher et fidèle Jeannot. J'ai dépassé Tarfaya où je me suis arrêté une fois de plus pour saluer le souvenir de Saint-Ex et du Petit Prince. Oui on trouve tous les plus beaux légumes ici au pays natal. Pas de souci de cambuse pour le moment, et je crois que je vais prendre un peu de poids en alternant viande et poisson. Les grosses oranges tardives, sucrées et juteuses sont merveilleuses. Je vous en envoie les meilleurs quartiers et je ne vous oublie jamais mes très chers. Portez-vous bien et à très vite.

Anonyme a dit…

Tout beau tout bronzé ,Tiof! Tes sars me font penser à la pêche miraculeuse que Papa avait faite à Bouknadel ,un weekend de Pentecôte me semble-t-il...60 kilos
d'ombrines je crois...Tu as herité de son savoir je pense bien fort à toi
Grosses bises

thierry.tiof a dit…

Merci ma Chroft. Oui Papa avait fait une pêche miraculeuse. C'était un week-end de Pentecôte au début des années 60. On ne doit pas révéler les secrets des pêcheurs, mais après plus d' 1/2 siècle, et exceptionnellement, je livre la ruse de notre père: pour être précis, le lieu de la pêche se situait sur les rochers qui séparent notre petite plage de la grande plage des Nations. À marée basse, le sable découvre et on peut aller à pied d'une plage à l'autre presque à pied sec. À marée haute, les vagues viennent s'engouffrer sous les rochers. Il y avait plusieurs pêcheurs ce jour-là et tout le monde y compris Papa, jetait sa ligne au plus loin derrière les rouleaux, sans grand succès. En fait de ruse, Papa avait été aidé par la chance: en ramenant sa ligne doucement à ses pieds, il captura sa première ombrine. Papa était perché sur un rocher en dalle sous lequel s'abritaient les ombrines. Pour masquer son secret aux autres pêcheurs, Papa continuait à lancer au plus loin, et ramenait discrètement sa ligne à ses pieds... Le bon temps de l'abondance... Grosses bises et belle nuit ma Chroft.