Au sud du Maroc, il est des montagnes loin de la mondialisation, loin des autoroutes du commerce et de la démesure, loin de l'agitation de notre belle Planète qui n'en peut plus d'être malmenée. Ici, le temps s'est arrêté comme un miracle dans une aridité où demeure l'essentiel. Naître ici n'est pas commun, et prendre vie sous ce ciel profond ne peut se faire sans le courage hérité de ses ancêtres. La magie du temps immobile vient magnifier cet univers minéral. Ici le Vivant est rare. Quelques tombeaux de Saints dressent leur blancheur teintée d'ocre et de safran par l'air descendu tout droit des crêtes: le souffle immuable de la montagne. Ici, les Saints veillent sur les Monts Sacrés... Et les Monts Sacrés veillent sur les Saints, sur les Vies de courage, sur le passant et sur l'oiseau. L'oiseau sait, dans son chant discret, que l'âme du Monde est ici. L'oiseau sait... mais nous avons oublié d'être Oiseaux.
Un clin d'oeil à Luis Sepulveda qui vient de nous quitter, emporté lui aussi par la pandémie. Les poètes s'en vont, leurs mots demeurent: "Il faut que tu saches qu'avec toi, nous avons appris quelque chose qui nous emplit d'orgueil: nous avons appris à apprécier, à respecter et à aimer un être différent. Il est très facile d'accepter et d'aimer ceux qui nous ressemblent, mais quelqu'un de différent, c'est très difficile, et tu nous as aidés à y arriver." (Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler ~ Luis SEPULVEDA, né à Ovalle, Chili, le 4 Octobre 1949, mort à Oviedo, Espagne ce 16 Avril 2020).
La vidéo, une MERVEILLE... 7 minutes de BONHEUR... Bande de Veinards:
Un clin d'oeil à Luis Sepulveda qui vient de nous quitter, emporté lui aussi par la pandémie. Les poètes s'en vont, leurs mots demeurent: "Il faut que tu saches qu'avec toi, nous avons appris quelque chose qui nous emplit d'orgueil: nous avons appris à apprécier, à respecter et à aimer un être différent. Il est très facile d'accepter et d'aimer ceux qui nous ressemblent, mais quelqu'un de différent, c'est très difficile, et tu nous as aidés à y arriver." (Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler ~ Luis SEPULVEDA, né à Ovalle, Chili, le 4 Octobre 1949, mort à Oviedo, Espagne ce 16 Avril 2020).
La vidéo, une MERVEILLE... 7 minutes de BONHEUR... Bande de Veinards:
11 commentaires:
Incroyable! Des lieux si sauvages d'où surgissent ces superbes marabouts, (comme les graines d'un chapelet oublié), que seuls les oiseaux (et toi) semblent visiter! Il y a un "message" dans tout cela, et tu en parles bien dans ton petit laïus. La vidéo est pour ce soir! Merci de cette ballade dans ces lieux arides d'où l'on ne s'étonnerait pas de voir surgir quelque ascète... Bises, Tiof!
En regardant tes photos ton commentaire vient spontanément avant même de le lire et je ne suis pas étonnée en le lisant d’y retrouver tant de merveilles ... comme tu dois te sentir bien au milieu de cette nature si vraie !!!!! Je file voir la vidéo !! Quelle chance ....
Super , la vidéo!! J'ai cru marcher dans ce paysage grandiose, accompagnée par cette musique douce et mélancolique. Merci, Tiof : excellent reportage!
Superbe toujours !!! Transportés en ces moments perturbés ��
Ces paysages sauvages incitent au dépouillement de tout superflu...tes photos sont absolument superbes à la hauteur du sujet ! Merci
"QUE SERA SERA"
Nous avons tous en tête l'air de cette chanson interprétée par Doris Day en 1956 et repris par de nombreux interprètes depuis (Line renaud, Arielle Dombasle, Pink Martini etc...)
C'est le thème musical du film d'Alfred Hitchcock tourné en partie à Marrakech "l'homme qui en savait trop".
C'est aussi le nom d'un navire sardinier islandais de 52 mètres, travaillant pour la société de conserverie Siblom, échoué à Laayoune abandonné par son équipage, le 26 décembre 2007. Après 14 mois d'activité son capitaine est mort intoxiqué par des gaz émanant de la décomposition des poissons d'après l'enquête officielle. Le 08 avril, nous avons vu ce bateau sur le blog.
"QUE SERA SERA" (ce qui doit arriver arrivera - mektoub)
Le capitaine islandais, "intoxiqué" à 5000 km de son port d'attache, était peut être l'homme qui en savait trop, c'est maintenant une affaire classée, son bateau pêchait pour la société de conservation marocco-islandaise "fleur de mer" basée à Laayoune.
Ce navire au nom tragiquement prédestiné aurait également été utilisé pour des trafics de substances illicites. C'est sans doute pourquoi il a été abandonné par son équipage.
Fin de l'histoire.
Fantastiques images ,Tiof! Tu nous avais privé de reportages pendant quelques jours, mais ça valait le coup d'attendre...
"Raconter , c'est résister" On pense à Sepulveda
Et merci Hubert pour toutes ces précisions! Je vous embrasse fort Chroft
Chapeau Thierry, tu tu t'es dépassé, nous montrer ces montagnes extraordinaires, on est à la création du monde, et toutes ces strates de différentes couleurs , c'est beau. comme tu le dit, pour vivre dans cet environnement, il faut y être né, pas beaucoup de monde à la ronde. Seules traces de l’homme, ces marabouts et son cimetière. Petit moineau et petite alouette semblent perdus dans ce chaos de montagne. Très belle musique pour accompagner ta vidéo.Encore bravo et merci pour tout ce que nous fais voir .Jeannot
Magnifiques paysages que nous aimons
énormément. Merci pour cette très belle vidéo.
Merci ma Jo, merci ma Baba, merci ma Rieck, merci Huguette (Bouchardot?) merci Hubert, ton commentaire me fait penser à un horloger helvète sur une Patek Philippe, merci ma Chroft, je reçois bien tes commentaires via le blog, la preuve, j'y réponds avec un peu de retard. Ce n'est pas toujours facile de se connecter, cafés et hôtels sont fermés. Merci chers Jeannot et Agnès, merci Yves. Bises à vous tous et positive attitude.
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